L’éducation est le fondement de toute une société. Elle est indispensable pour le développement de toute une nation. Sa mise en œuvre est du ressort de l’Etat qui demeure le garant. Au Tchad, malgré les progrès obtenus ces dernières années dans le domaine éducatif, beaucoup de jeunes sont encore non scolarisés. L’objectif de cet article est d’analyser la contribution de l’éducation non formelle à l’insertion sociale des jeunes déscolarisés et non scolarisés au Tchad dans le Mayo-Kebbi ouest. La méthodologie, essentiellement constitué des sources documentaires et des enquêtes de terrain a permis de comprendre que malgré les investissements, l’éducation non formelle n’arrive pas à atteindre ses objectifs. Dans la zone d’étude, un nombre croissant des jeunes et des adolescents alphabétisés atteste de l’importance de l’éducation non formelle. Une augmentation des structures d’éducation non formelle a permis de former un nombre plus élevé des jeunes déscolarisés, même si cela ne permet pas de couvrir tout le besoin. Il est important pour l’Etat d’appuyer davantage ces structures d’éducation non formelle pour atteindre l’objectif d’éducation pour tous qu’il s’est fixé.